Nom : Morgans
Prénom : Jyan (à prononcer djy-ann)
Age: 17 ans
Poste demandé : étudiant en deuxième année
Particularités : Lieu de naissance : Londres
Famille :Les parents de Jyan sont des personnes toutes à fait banale. Bon okay, ils n'aiment pas trop que les couples s’exhibent (que l'on soit clair sur le terme : un simple baisé est une forme d’exhibition pour eux) surtout s'il s'agit de deux hommes ou de deux femmes. Mais, mise à part ce petit défaut, ils ont toujours été des parents exemplaires pour Jyan, ils ont tout fait pour qu'il ne manque de rien. Les grands-parents de Jyan sont décédés peu après sa naissance dans un accident, ainsi, il n'a aucun souvenir d'eux. D'ailleurs, il n'a plus trop de contact avec le reste de sa famille. Ainsi, le jeune homme s'est toujours raccroché à ses parents et les a toujours idéalisés.
Description physique : Jyan est un jeune homme de 17 ans plutôt banal, ni beau, ni laid. Il mesure environ 1m74. Il a des cheveux châtains ni courts ni longs qu'il ne prend pas toujours la peine de coiffer, ainsi, ils se retrouvent souvent déposés en bordel sur son crâne. Il porte en général un t-shirt et un jean, mais, quelques fois, il aime porter une chemise blanche mal boutonnée. La seule chose vraiment notable dans le physique du jeune homme est ses yeux. Ils sont de couleurs marrons, vous allez me dire « mais qu'est-ce que des yeux marrons pourraient avoir de spéciaux ? ». Et je vous répondrais, qu'en effet, la couleur n'a aucune importance, quand je parle de ses yeux marrons, il faut essayer d'imaginer la forme des yeux de l'adolescent. En fait, ses yeux sont la trace directe de son humeur : s'il est heureux, ses yeux le montre ; s'il est triste, ses yeux le montre ;s'il est surpris, ses yeux le montre ; s'il est inquiet, ils le montre aussi. Jyan déteste ça parce qu'il sait qu'à travers son regard on peut lire en lui. Ainsi, à plusieurs reprises, familles et amis, trouvèrent ses yeux merveilleux, mais lui, il savait bien que c'était juste parce qu'ils avaient l'impression que grâce à eux, le jeune homme n'avait aucun secret.
Description de caractère : Jyan est quelqu'un qui a première vu semble extrêmement sociable, absolument pas timide, il n'hésite pas à aller parler à tout le monde, il ne supporte pas la solitude, ainsi, il suffit de le laisser seul avec une autre personne ou un groupe de personnes pour que la discussion s'engage. Mais, il ne faut pas croire pour autant qu'il accorde sa confiance à tout le monde, il est devenu de plus en plus méfiant, préfère ne pas confier sa vie, ses soucis et même parfois ses joies aux autres. S'il se méfie autant de tout le monde, c'est parce qu'il est parfaitement conscient de sa naïveté et essaye de lutter pour qu'elle ne lui joue pas des tours en permanence. De plus, c'est un jeune homme extrêmement actif, il ne supporte pas rester sans rien faire : il ne voit sa vie que comme un enchaînement d'action dont le sommeil est le pire des malheurs. Ce besoin d'activité constance est bien évidemment suivit par une impatience des plus grandes, ainsi même passer une minute à attendre un bus à pour don d'énerver Jyan. C'est en suivant cette idée qu'il est devenu quelqu'un d’absolument pas ponctuel, en effet, s'il n'arrive pas en avance ou à l'heure, il n'aura pas à attendre les autres.
Histoire : À Londres, dans une clinique, secteur maternité, un bébé poussa son premier cri sous le regard attendri de son père et endolori de sa mère. Les médecins, infirmiers et sage-femmes soupirèrent de joie : « encore un accouchement qui s'était bien déroulé ». Ils s'occupèrent de Jyan, le nouveau-né. Puis, quelques jours plus tard, le bébé et sa maman regagnèrent joyeusement leur maison. Ainsi, des petits pleurs animèrent les pièces autrefois nettement plus silencieuses. L'enfance du jeune Jyan se réalisa sans aucun élément perturbateur. Les premières années d'école se déroulèrent d'une manière toute à fait banale, sans être un génie, il n'en restait pas moins un élève sérieux. Il avait plusieurs amis et quelques petites amies. Bref, il était un petit garçon puis un jeune homme tout à fait dans la norme.
Sa vie ne devint réellement notable qu'à partir de son entrée au lycée, après le premier jour, il connaissait déjà la moitié de sa classe. Bon, il est vrai qu'il en avait rencontré la plus part dans ses études précédentes. Mais, deux personnes l'ont particulièrement marqué, il s'agissait d'un frère et d'une sœur : Allen et Elisa . Il faut se l'avouer, il trouvait la demoiselle très jolie et c'est sûrement pour cela qu'il en souvient encore. Par la suite, Jyan devint très amis avec ces deux personnes et parla de moins en moins à ses anciens amis.
Un jour, le petit groupe croisa deux hommes en train de s'embrasser à la sortie du lycée. Jyan pensa qu'ils n'étaient pas gênés ces deux-là ! Et fit la remarque à ses amis que si ses parents étaient là, ils leur diraient que ça ne se fait pas ce genre de choses. Les deux autres se mirent à rire, très vite suivit par Jyan. C'est toujours agréable de se moquer des autres.
Quelques mois plus tard, Allen invita Jyan et d'autres amis pour son anniversaire en lui disant que ça se passerait samedi aussi bien l'après-midi que la nuit. Le jeune homme tout content d'assister à l'anniversaire de son ami prépara ses affaires. Le moment venu, il se rendit chez Allen, il était le premier, chose qu'il trouva bizarre vu qu'ils avaient rendez-vous vers 13h30 et qu'il était déjà 13h45. Mais, Jyan se dit que les autres ne devaient d'être guère plus ponctuels que lui. Cependant ce retard eut pour effet de mettre les nerfs du jeune homme à fleur de peau. Il posa son sac dans la chambre d'Allen puis retourna dans le salon. Peu de temps après tout le monde arriva, ils passèrent une excellente journée. Cependant, vers 18h, après s'être gavé de gâteaux et de bonbons, tous les adolescents commencèrent à partir. Jyan s'interrogea : l'anniversaire ne devait-il pas s'étendre dans la soirée également ? Peut-être que certains n'avaient pas pu rester... Aujourd'hui, s'il y repensait, il rirait bien de sa naïveté ! À 19h30, il n'y avait plus que Jyan, Allen et Elisa dans le salon et, celui-ci se permit une petite question :
- Euh... on ne devait pas faire une soirée ? Je peux rentrer chez moi aussi, il n'y a pas de problème...
Elisa laissa échapper un petit rire puis se tourna vers son frère comme pour lui laisser la parole. Mais celui-ci ne fit rien d'autre qu'adresser un léger sourire à sa jumelle. Jyan se sentait de plus en plus mal à l'aise, son pied tapait doucement mais constamment le sol. Il se demandait bien ce qu'il faisait là... Pourquoi était-il le seul à avoir accepter de dormir chez ses amis ? Soudain, il se leva brutalement mais, sûrement par hésitation, il se stoppa net en voyant Elisa se dresser encore plus rapidement que lui. Cette seconde d'arrêt lui fut fatale et la demoiselle le poussa afin qu'il se rassoit sur le canapé. Puis, comme si rien ne venait de se passer, elle prit la parole :
- Bon les garçons, ce soir j'ai une soirée entre amies, amusez-vous bien !
Sans que qui que ce soit eut pu dire quoi que ce soit, elle n'était plus dans la pièce. Jyan se leva. Cette fois, il en avait plus que marre ! Il se dirigea d'un pas décidé vers la porte, posa sa main sur la poignée, commença à la tourner, mais un élément vint le perturber dans sa manœuvre : Allen se tenait derrière lui, un bras autour de sa taille et l'autre sur sa main accrochée à la poignée.
- Ça ne se fait pas de partir comme ça dit donc !
Jyan, gêné, se mit à sourire bêtement, il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation et ne savait absolument pas ce qu'il devait faire. Il sentait le corps de son ami si proche du sien qu'il ne pouvait s'empêcher de fermer les yeux, comme si cet acte débile allait l'aider à mieux comprendre ce qu'il se passait.
- Je... Désolé... Je dois rentrer chez moi...
- Tu ne vas pas partir tout de suite ? La soirée commence à peine !
Jyan se savait plus quoi faire, il resta bloqué ainsi sentant les doigts d'Allen se refermer sur les siens. Un seconde plus tard, ou peut-être un quart d'heure après, il secoua la tête et essaya tant bien que mal de repousser le corps de son ami. Mais, au lieu de réussir à s'enfuir, il ne fit qu'empirer la situation en se retourner : il tomba ainsi nez à nez avec Allen. Il pouvait sentir son souffle, il était si proche de lui, il avait l'impression qu'à chaque respiration, il se rapprochait. Le monde alentour devint petit à petit de plus en plus flou, il ne sentait presque plus ses membres comme s'il était sur le point de tomber dans les pommes. Il sentit Allen effleurer puis attraper ses mains, mais il ne bougea toujours pas. Il ferma une fois de plus les yeux, mais cette fois-ci, ce n'était pas pour mieux se concentrer afin de trouver un moyen de fuir, mais pour profiter de ce contact si inhabituel. Une seconde, une minute ou une heure plus tard, il ouvrit les yeux de surprise : les lèvres d'Allen étaient tendrement posées contre les siennes. Quelle était cette sensation à la fois douce, plaisante, horrible et dégoûtante ? Très vite, Jyan choisit que la chose était plus agréable que désagréable et il referma ses paupières afin de profiter pleinement de cet instant. Quand le baisé s’interrompit les mots, les questions et les sensations se mélangeaient dans son esprit.
* Que venait-il de se passer ? Comment ? Pourquoi ? Est-ce que tout était calculé ? Est-ce qu'Allen n'avait proposé qu'à lui de rester ce soir ? Est-ce que Elisa était au courant ? Est-ce que tout était planifié ? Est-ce qu'il s'était fait avoir comme un con ?*
Soudain, tout se bouscula, des éclats de rire retentirent dans la pièce voisine. Allen eut un léger rire qui semblait un peu sadique mais Jyan était trop perturbé pour s'en rendre compte. Il se demandait d'où venait ce nouveau bruit, il était persuadé qu'ils étaient seuls tous les deux. La terreur et l'incompréhension se mêlait dans son esprit. Les larmes vint à ses yeux et Allen rigola de plus en plus fort, cette fois Jyan se reconnut son ton et comprit que quelque chose ne tournait pas rond. Il s'était fait avoir, quelque chose avait été prévu sans qu'il n'en sache rien... mais quoi ? Bordel ! Il n'en pouvait plus ! La minute qui s'était écoulée depuis que leurs lèvres s'étaient éloignées semblait être à des mois. Comme pour clôturer cette soirée en beauté, tous ses amis de classe, les invités de l'après-midi entrèrent dans la pièce en criant entre autres « ON A TOUT VU ! ON A TOUT VU !! ON A TOUT VU !!! ». Jyan s'accroupit, prit sa tête dans ses bras, ses larmes coulaient dans ses mains sans qu'elles ne puissent les contenir pendant que les autres continuaient leurs cris ; continuaient son humiliation... Rien... Rien... Plus rien... n'avait d'importance, il voulait fuir... loin... très loin... n'importe où... mais loin d'ici...
Le silence revient dans le salon. Jyan soupira de soulagement : ils devaient s'être lassé de leur petit jeu sadique. Il tenta de sortir la tête de ses bras et vit le pire du pire, l'horreur de l'horreur : ses parents étaient là et quelques camarades de classe étaient en très de leurs montrer une vidéo depuis un téléphone portable pendant qu'Allen, l'air ravi leur donnait le sac de l'adolescent. Jyan n'eut pas besoin de demander de quoi il s'agissait. Quelques instants plus tard sa mère lui dit juste : « on s'en va ». Une fois chez lui, Jyan leva les yeux vers ses parents et commença à se justifier, à expliquer que ce n'était pas de sa faute qu'il ne voulait pas, qu'il s'était fait piéger... Mais ceux-ci ne voulurent rien entendre, ils lui parlèrent comme s'il était un drogué qu'il fallait désintoxiquer en lui expliquant comme à un bébé que ce n'était pas grave, qu'ils allaient le sortir de là, que ça pouvait arriver, qu'il n'avait plus à s'inquiéter, que maman et papa étaient là... Jyan fit mine de les remercier puis alla se coucher. Il ne ferma pas l’œil cette nuit-là. Trop de choses s'étaient passés et il ne savait plus vraiment ce que serait son avenir. Il ne voulait plus retourner au lycée, il ne supporterait pas une humiliation supplémentaire.
Le lendemain matin, sa mère vint le réveiller en lui demandant de faire sa valise. Jyan la questionna afin de savoir où il allait mais celle-ci lui dit simplement qu'on allait le mettre dans un endroit où il pourrait comprendre son erreur et réfléchir et qu'une fois que ce serait fait, il pourrait rentrer à la maison. Il rouspéta mais elle ne voulut rien savoir et ne lui donna aucune explication supplémentaire. Quelques heures plus tard, il avait toutes ses affaires les plus précieuses dans une valise et un billet d'avion dans la main à destination d'un lieu inconnu. Une petite demi-heure avant le départ, ses parents se décidèrent enfin à lui expliquer ce qu'il faisait là et où il se rendait. Soit disant que son père avait passé la nuit à chercher un moyen de le sauver et que la seule solution qu'il avait trouvé était de le plonger au cœur du mal et ainsi, ils avaient tous les deux décidés de l'envoyer dans une ville réservée aux personnes autant malades que lui. Ainsi, en ayant un reflet direct de sa maladie, un peu comme s'il se regardait en permanence dans un miroir, il comprendrait sa maladie puis pourrait lutter contre elle et à terme rentrer à la maison. Jyan eut beau essayer encore une fois de leur démontrer qu'il n'était pas homo, que c'était juste un malentendu, un piège qu'on lui avait tendu ; rien ne fit changer ses parents d'avis qui considérait ce comportement comme une preuve de culpabilité.
Ainsi, Jyan partit loin des siens pour une vie inconnue dans une ville si loin de chez lui et un lycée sûrement extrêmement différent du sien.
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Sujet: Jyan Morgans 
