Résipiscence [PV Alistair]

William était agacé et énervé. Et, pour une des rare fois dans sa vie, il était indécis quant à la conduite à tenir. Les choses avaient tournées d’une manière bien étrange et il n’était pas des plus ravi de son évolution. Finalement, sa petite enquête sur la mort d’Allan O’Dwyer avait porté ses fruits. Malheureusement, le coupable qu’il avait trouvé n’était pas de chez lui. Il n’était d’ailleurs de nulle part. Il s’agissait du médecin qui s’occupait du feu Chef des O’Dwyer. Lui qui pensait son ami un peu plus… radical dans le choix de son entourage, il s’étai trompé. Mais l’erreur est humaine. Juste un peu stupide quand une erreur pareille vous coûte la vie. Et aujourd’hui, cet homme avec du sang sur les mains se trouvait devant lui, tenu en respect par deux de ses hommes qui lui avait ramené à sa demande. Il avait avoué de lui-même, devant lui, l’avoir tué. Avec cette fierté presque malsaine qui brillait au fond des yeux foncés de l’asiatique, attendant la récompense qui viendrait de cet acte désespéré. Quel espoir fou lui avait fait croire qu’en éliminant le Chef adverse, il aurait sa place parmi eux ? William ne le savait pas. Il n’avait pas envie de le savoir. Il avait eu assez de mal à réprimer sa colère pour ne pas lui tordre le cou à la seconde il avait fait ses aveu. Mais il s’était retenu malgré tout.

Ses hommes attendaient patiemment ses ordres pendant qu’il se retournait la cervelle. La tentation de l’achever ici et maintenant était grande. Mais malgré tout, ce type avait commit un crime en leur nom. Cela aurait été un clochard quelconque il n’aurait rien dit. Seulement il s’agissait d’une toute autre personne et les répercussions d’un tel acte étaient grandes. Il ne pouvait pas rester les bras croisés. Avec un soupir agacé, il fit enfermer le médecin avant de charger une personne de confiance d’aller porter un message à Alistair en personne. Après tout, ce n’était pas à lui de prendre la décision. Un message l’invitant dans un hôtel n’appartenant ni à l’un, ni à l’autre en précisant qu’il avait des informations sur le meurtre de son père. Oui, le meurtre… On ne pouvait plus vraiment parler d’accident quand quelqu’un vous donne des médicaments dans le but de vous tuer. Avec un peu de chance, Alistair viendrait lui-même. Même si c’était avec des gardes, ça lui était égal. Il se doutait bien du fin mot de l’histoire. Et ils avaient beaucoup de choses à accomplir avant la fin de la journée.

Journée qui passa bien vite. Tout se bousculait d’une façon désordonnée. Il avait trop de choses à mettre en place dont il voulait s’occuper lui-même. Dieu merci son fils était quelqu’un de très intelligent. Un peu borné, certes. Après tout, il ne l’avait pas élevé pour rien. Mais finalement, l’heure du rendez-vous approchait. C’est avec un unique garde et son petit cadeau qu’il prit le chemin de la ville pour se rendre dans l’hôtel qu’il avait vidé spécialement pour l’occasion. Aller prendre place dans la grande salle sur un des fauteuils. Son homme et son prisonnier dissimulés dans une autre pièce, histoire de voir comment ça allait tourner. Il avait ses ordres de toute façon, il savait ce qu’il allait à faire quoi qu’il puisse se passer. Patiemment, il se servit un verre de vin, observant les nuages obstruant le ciel à travers la fenêtre. La nuit avait fini de tomber lorsqu’Alistair entra dans la pièce. Tournant la tête pour le regarder s’approcher, William ne bougea pas. Impassible en apparence, il attendit simplement qu’il s’installe. Le seul signe de son agacement était ses doigts pianotant énergiquement sur la table où reposait son verre désormais vide.

« Je vous remercie d’être venu. »

C’était un soulagement parmi d’autre. Sans le quitter des yeux il resta silencieux quelques seconde en l’observant. Il se demandait ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Il pourrait le tuer, là, dans l’instant. William était venu désarmer, sans autre garde que celui qui gardait son ‘présent’. Et qui entrerait dans la pièce si William venait à se faire tuer. Même mort, William avait trouvé un moyen de communiquer son message à Alistair. Oh certes, il était conscient que c’était peut-être sa dernière soirée. Il s’en fichait un peu, pour dire vrai. Il voulait juste clarifier les choses. Si possible lui-même et sinon… Sinon tant pis, tant qu’elles étaient clarifiées. Et puis, Axel était prévenu. Il reprendrait la Famille à sa suite. Un soupir franchit les lèvres de William. Un soupir fatigué et chagriné à la fois alors qu’il se lançait dans ses explications.

« Je suis désolé de vous avoir fait déranger dans une telle urgence, je ne doute pas que vous devez avoir beaucoup à faire. Malgré tout… je pense avoir trouvé quelque chose susceptible de vous intéresser. »

Avec un signe de la main, une porte s’ouvrit pour laisser entrer son homme, amenant avec lui un monsieur à la mine un peu, ailleurs, ligoté pour l’empêcher de bouffer. Sans ménagement, il le jeta à terre entre Alistair et William. Ce dernier hocha la tête et l’homme s’inclina avant de sortir de la pièce et de quitter l’immeuble. Il remercia mentalement son fils et ses drogues, bien utile pour assommer le gentil monsieur qui resta sagement à terre sans un seul bruit. Il reprit ses explications, fixant l’homme en question.

« Il s’agit du médecin de votre père. Il ne fait ni partie des Rosebury ni des O’Dwyer. Malheureusement… » Il prit quelques secondes, le temps de réguler l’élancement de colère dans sa voix.

« Malheureusement ce monsieur ici présent avait l’espoir fou d’intégrer les Rosebury en étant l’instigateur d’un tel acte. Il m’a avoué lui-même son meurtre, j’ai prit la liberté d’emmener avec moi les enregistrements si vous les désirez. Mais je suis sûr qu’il se fera une joie de raconter son récit une nouvelle fois. »

Tout en parlant, il déposa une petite carte mémoire sur la table. Il croisa les jambes et s’installa un peu plus dans le dossier de la chaise. Son sourire disparu depuis qu’il avait attrapé cet homme, il ne restait sur son visage qu’un profond et sincère regret. Il jeta u nouveau regard à la ville avant de reprendre, une fois encore.

« Quoi que vous puissiez penser, j’appréciais beaucoup votre père et je me serais bien chargé de son cas moi-même. Je pense malgré tout que vous êtes le plus approprié pour… disposer de cet homme à votre convenance. Voyer ça comme un cadeau d’excuse. Je suis prêt à prendre le blâme pour ses actions. »

Malgré le fait qu’il ne soit pas de sa Famille… Cela n’empêchait pas qu’il soit en parti responsable, même indirectement. Malheureusement, on ne peut pas garder une œil sur la moindre personne en ce monde, ceux de son clan était déjà bien assez nombreux. Alors les hommes extérieurs comme lui… Il regrettait que les choses se soient passé de cette façon et aussi tragiquement. Une vie contre une vie. Il était prêt à offrir la sienne si cela servait au moins à soulager la conscience d’un homme – ou étoffer son envie de vengeance. Après tout il était là, désarmé, le seul homme l’accompagnant ayant quitté l’hôtel et devant déjà être retourné chez lui. Il n’avait pas vraiment imaginé la fin de sa vie de cette façon, mais après mûres réflexion, ça lui convenait. Comme quoi c’est en pensant aider les gens qu’on finit par les détruire…

Alistair avait finit par trouver des papiers intéressants dans le coffre de son père. Il trouverait la cause de sa mort, et surtout qui. Et il réduirait cette personne même si c'était un rosebury. Et si il ne trouvait rien et que c'était juste une mort naturelle et bien....il verrait plus tard. Pour l'instant il tenait à vérifier, les rumeurs sont souvent fondés sur des faits assez véridique après tout. Il finit par trouver... son père avait donc bien des problèmes de coeur. Il retrouva des analyses, des rendez vous notés dans son agenda mais sans préciser le nom. Il n'avait que l'initial. Surement pas un rendez vous amoureux, ce n'était pas le genre de son père. Il avait fréquenté quelqu'un ces derniers mois régulièrement, plus que régulièrement ces dernières semaines. Et sur tous les rendez vous de noté... ça devait être le médecin. Il ne voyait pas d'autres hypothèses. Il avait forcément vu un médecin vu qu'il se savait malade. Mais pourquoi ne pas lui en avoir parlé ? Qu'il le cache à ses hommes encore bon il pouvait comprendre. Il avait interrogé le médecin officiel des O'Dwyer qui n'était pas au courant, il avait l'air sincère. Donc il avait choisi de voir un illustre inconnu.... que de mystère vraiment.

Alistair demanda à un de ses hommes de lui donner la liste des médecins spécialisés dans les problèmes cardiaques. Il finirait par trouver à qui correspond les initial et interroger cet illustre inconnu de médecin. Il ne voyait pas forcément le médecin coupable. C'est pas comme si son père avait été voir le médecin des Rosebury ça n'aurait eu aucun sens. Non mais ce médecin aurait pu laisser échapper des informations confidentielles à une mauvaises personnes...qui ensuite s'en serait servit pour achever le paternel. Il trouvait ce scénario pas du tout tiré par les cheveux et au contraire très crédible. Il tenait à avoir un coupable et que ce coupable soit un Rosebury allez savoir pourquoi. Il ferma les yeux et s'appuya contre le dossier du fauteuil. Le fauteuil de l'ancien chef...qu'il remplaçait. Etre à sa place c'était...étrange. Il s'y ferait, ça ne serait as différent des affaires ou son père le laisser gérer tout seul. Mais bon... les choses étaient quand même différente. Enfin il rouvrit les yeux après un soupire pour se remettre au travail. Du travail personnel certes mais quand même. Il finit par trouver un nom qui correspondait.... un médecin comme un autre. Restait plus qu'à aller lui rendre une petite visite.

En parlant de visite...il en eut une très surprenante. On fit rentrer dans son bureau un messager... un rendez vous de la part du chef du clan adverse. Étrange...cet homme qui lui présentait ses condoléances en se disant ami et qui ensuite l'invitait à un rendez vous. Ou était le piège. L'endroit pouvait paraître neutre mais on ne sait jamais...facile de corrompre ce qu'il y a autour. Et la raison du rendez vous... ou comment attirer quelqu'un quelque part. Même si c'était faux, même si c'était un piège il ne pouvait pas ne pas y aller. Dans le doute ou..l'infime petit espoir qu'effectivement il avait des informations à lui fournir. Le coeur est parfois plus fort que la raison, il voulait la vérité. Cela dit sa raison lui fit prendre quand même deux hommes de confiances pour l'accompagner et le protéger si besoin. En espérant que ça soit suffisant.

Il finit par prendre le chemin de l'hôtel, rejoindre la salle dans laquelle se trouvait..William seul ? Il n'y croyait pas une seule seconde. Ses hommes devaient être ailleurs, dans une autre pièce, quelque part à observer. De même qu'il ne croyait pas une seule seconde qu'il puisse être désarmé. Alistair le fixa en restant debout. Il était venu oui... en espérant que cet homme qui se disait ami de son père soit vraiment digne de confiance. Se contente de hocher la tête avant de s'asseoir. Grande salle pour si peu de personne. Ses deux hommes qui restent dans la pièce. Quoi que William dise.... ça ne serait pas un secret. La mort du chef des O'Dwyer concernait tout le clan dans son ensemble et pas seulement le fils.

« Qu'avez vous à me dire ? »

Pas de chaleur, pas forcément froid non plus. Il est là pour une seule raison et unique raison. Il vient il prend l'information et repart. Point barre à la ligne. Il verra ensuite ce qu'il fait de cette information, si elle est véridique... pourquoi le lui donner d'ailleurs. Pour l'envoyer sur une fausse piste ? Ou parce qu'il a vraiment été l'ami que décrit son père et qu'il n'a rien à se reprocher, peut être tout simplement pour l'amadouer et avoir la confiance du fils après celle du père. D'ailleurs il arrête un peu sa comédie, les soupirs et autres ça marche pas chez lui. Reste le visage impassible. Ah bah oui il savait qu'il n'était pas seul, regarde l'homme qui rentre dans la pièce accompagné d'un...euh...prisonnier. Ce n'est pas un O'Dwyer au moins..heureusement dans un sens. Observe l'homme à ses pieds.... bizarre. Regarde de nouveau William. Le médecin....ah bah tient...il aurait eu du mal à le trouver puisqu'il était parti chez les Rosebury, quelle coïncidence.

« Setsuko Katoh »

Si il présume bien.... ou alors c'est que l'autre mitonne. Attrape la carte de mémoire et la tend à l'un de ses hommes qui part avec. Ecoute le reste des explications. Hm...il tient à amadouer le fils O'Dwyer ça doit être ça. Reste un moment silencieux sans rien dire l'air de réfléchir. Quoi qu'il en soit....si ce récit était vrai il avait donc devant lui le meurtrier d'un grand homme.... son portable qui vibre, le sort pour lire le message.... intéressant...et rapide son homme c'est fantastique. Bon et bien.... quoi qu'il en soit il devait contrôler ses nerfs, ne jamais se laisser dominer par ses émotions c'est une règle...même si elle est parfois difficile à suivre. $

« Vous pouvez nous laisser;..et emmener notre...cadeau.. »

Fait signe à son homme de partir, il paraît un peu hésitant...se demandant si son chef est sur de vouloir rester seul avec...un ennemi potentiel. Oui il est sur. Il y a des choses qui ne peuvent être dites ou faites devant ses hommes. Il tenait pas à avoir un meurtrier sous ses yeux plus longtemps. Enfin...il irait voir ce cher médecin plus tard et surement qu'il ne ferait pas long feu. Sa vie aurait pu être longue quel dommage pour lui vraiment. Regarde son homme partir avec le cadeau.... ils sont désormais seul. Se lève pour s'approcher du chef lentement, ouais il va l'étriper lui avant le cadeau è_é si tout ça est vrai...son père avait raison de lui faire confiance. Tend le bras une fois arrivé devant lui, non il ne va pas le frapper il lui tend simplement une main.

« Je suppose que mon père avait raison de vous croire son ami. »

Il a douté il avoue. Avec l'age peut être que son jugement était obscurci on sait jamais einh.

« Vous avez ma reconnaissance mais je ne vous suis redevable de rien puisque vous prenez le blame pour ses actions...Néanmoins si avez un jour besoin d'aide... »

Peut être qu'il acceptera de l'aider et de l'écouter...en souvenir de son père, parce qu'ils étaient amis et non pas parce qu'il lui a livré le meurtrier de son père. Une reconnaissance éternelle...même si il ne doute pas qu'il aurait fini par trouver lui même que c'était le médecin le coupable ahem... il va rester méfiant quand même un moment. Vérifier tous les coins de l'histoire qui paraît vrai. Il ne voudrait pas être trompé et tuer un innocent. Mais pour l'instant il le croit , et il a intérêt à accepter cette main tendue si il ne veut pas le froisser.

William était content de pouvoir constater qu’il avait en face de lui quelqu’un de vif et de réfléchi. Après tout, il aurait été malheureux de voir que le descendant de cette famille n’était qu’un imbécile fini… Mais Allan avait visiblement fait du bon travail avec son enfant. Il laissa un sourire apparaître sur ses lèvres alors qu’il suivait des yeux le médecin partir avec le garde du corps de son… interlocuteur, appelons ça comme ça. C’était une bonne chose de fait, la suie ne serait plus de son ressort… Le pauvre garçon ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même de n’avoir pu réprimer sa folie. Un confort comme un autre. De toute façon, si jamais les O’Dwyer le laissaient repartir, ses hommes se chargeraient eux-mêmes de le descendre. Il n’avait pas besoin d’un psychopathe fanatique commettant des meurtres en leur nom, il avait déjà bien assez d’affaires sales régulière pour en rajouter. Il reposa son regard sur le nouveau chef une fois son invité sorti définitivement de la pièce. Bien installé dans son fauteuil et peu désireux d’en bouger, il se contenta de soutenir son regard jusqu’à ce qu’il arrive à sa hauteur. Son sourire s’élargit alors qu’il écoutait ses mots.

« La méfiance est une chose naturelle dans notre monde. »

Après tout, sans doute le serait-il tout autant si les places avaient été inversées. Bon son père à lui n’était plus là depuis un moment… Et la seule personne qu’il pouvait éventuellement perdre était son fil avec lequel il n’avait officiellement aucun lien. Il espérait bien ne pas avoir à assister à sa mort les choses seraient… pénibles. Mais Axel était débrouillard et jamais cette pensée ne l’avait ne serait-ce qu’effleurée plus d’une seconde. Il se releva à son tour pour accepter cette main tendue, inclinant légèrement la tête de manière respectueuse avec une poigne de main presque amicale. Les choses se termineraient donc en douceur et c’était pour le mieux. Il n’aurait pu en espérer autant.

« Votre père était un homme sage. Je suis heureux de constater que vous avez héritez de ce trait. Je n’oublierais pas vos paroles. »

Bien évidemment qu’il ne lui doit rien… Il n’était pas venu lui livre cette personne pour cette raison de toute façon. Certaines choses dépassent simplement le fait de l’avidité et William est le genre d’homme à ne pas vouloir s’encombrer d’une dette quelconque. On aide les gens qu’on a envie d’aider, un point c’est tout. Même si, de façon contradictoire, il honorera toujours une dette qu’il a envers quelqu’un. Avoir une redevance était comme se priver d’une part de liberté, on ne sait jamais ce que l’autre partie va vouloir en échange. Alors autant la régler le plus vite possible. Il finit quand même par lâcher sa main, observant un instant son verre vide. Il ne va pas pousser l’insolence jusqu’à lui proposer de boire un coup, ses hommes trouverait ça plutôt louche. Bah… il trouverait bien une autre occasion. Au milieu d’une réception par exemple. Il retint un léger rire. Il doit avouer qu’il avait quand même tapé fort pour une première impression, pas étonnant qu’il soit méfiant.

« Je ne vous dérange pas plus longtemps, vous devez sûrement avoir des affaires à régler. Je vous remercie d’avoir fait le déplacement. »

Un nouveau sourire avant qu’il ne s’esquisse vers la sortie. Lui-même a pas mal de choses à voir avant que la journée ne se termine… Surtout que du coup il doit attendre qu’une âme charitable ne vienne le chercher pour rentrer chez lui vu qu’il est venu non accompagner. Il s’arrêta néanmoins avant de franchir le seuil de la porte, tournant la tête juste pour regarder Alistair.

« Nos routes sont vouées à s’entrecroiser à nouveaux. J’attends ce jour avec impatiente. »

Il sortit sur ses paroles, sortant son téléphone pour passer un coup de fil tout en attendant l’ascenseur. Oui quelqu’un pour venir le chercher et oui, rapidement si c’est possible il ne va pas poireauter sur le trottoir comme un imbécile non plus. Heureusement qu’il a des hommes qui réagissent vite et qui ne sont pas très loin malgré tout. Etrangement c’est un jeune homme roux qui arrive à peine deux minutes plus tard sur une jolie cylindrée deux roues. Comme quoi, quoi qu’on puisse dire ou faire, les enfants n’en font toujours qu’à leur tête. Il fallait voir le bon coté des choses, au moins il serait rentré rapidement en évitant les embouteillages.

» Ennui et renouveau [PV Alistair]
» [O'Dwyer]Alistair O'Dwyer