Le Clan Rosebury

L’histoire de la famille Rosebury commence il y a bien des années, à l’époque où elle était bien plus connue sous le nom des Genovese, ou même des Luciano, pour les plus anciens vétérans. Une famille d’origine italienne – sicilienne plus précisément – étant venue s’implanter aux États-Unis durant le vingtième siècle. Une des familles les plus influentes, faisant parti de la Cosa Nostra qui mit bien vite la main mise sur New York. C’est un peu avant le milieu du XXème que les Rosebury virent le jour. C’est un homme, Angelo Rosebury, qui fut le fondateur du clan Rosebury. C’est lui qui prit l’initiative de se séparer de la famille Genovese pour fonder son propre clan. Une séparation qui se fit, contrairement à ce qui pourrait s’imaginer, dans un accord des deux cotés. C’est donc avec la bénédiction du chef des Genovese qu’Angelo fonda sa propre Famille.

Soutenu par les Genovese, qui les aidèrent à sortir le bec de l’eau dans leurs débuts, les Rosebury ne tardèrent pas à voler de leurs propres ailes dans leurs pays de naissance. Travaillant essentiellement dans le domaine de l’immobilier – du moins, en surface – les affaires étaient plus que prometteuses et ils ne tardèrent pas à quitter les eaux Américaines. Ils commencèrent par l’Europe de l’Ouest, notamment la France et l’Espagne avant de s’attaquer à l’Angleterre, l’Italie, l’Allemagne…

Leurs noms n’étaient plus à faire. Ils avaient réussi, en moins d’un siècle, à s’élever à un niveau impressionnant dans ce monde. Derrière les enjeux purement immobiliers se jouaient pourtant bien d’autres choses. Trafics en tout genre – armes, drogues, humains parfois – rackets ou associations de malfaiteurs… le dossier s’étendaient de plus en plus, d’années en années. C’est il y a seulement quelques années, lors de la mort d’Angelo, que William prit le relai de la Famille. Même s’il n’avait aucun lien de sang avec Angelo – qui n’avait aucun enfant – cela ne l’empêcha pas d’être considéré comme le chef légitime par la famille entière, ayant plus d’une fois prouvé ses qualités et sa dévotion.

C’est avec l’entrée de William Rosebury que la Famille commença, une fois encore, à s‘étendre. Laissant derrière elle l’Europ et l’Amérique, déjà acquise, il se tourna vers l’Orient. La Chine, la Russie, l’Inde, le Japon… tant de pays plus que prometteur qui offraient tout autant de nouveau défis à relever. Aujourd’hui, cette implantation est en marche. Dans toutes les villes importantes des pays, les Rosebury commencent à faire affaire. William s’est installé dans une petite ville calme des côtes japonaise pour surveiller de plus près ce déploiement et y apporter un coup de pouce.

C’est sans doute le Destin qui aura mis sur sa route, une nouvelle fois, cette adverse qu’est le clan O'Dwyer, vieille Famille avec laquelle la concurrence est plus que rude depuis des décennies. Dans la ville même où il siégeait, une nouvelle bataille s'engagea avec l'ancien Chef de cette Famille pour l'acquisition d'un important Casino au centre de la ville Hikari.

L’admission dans la famille Rosebury ne se fait pas en un claquement de doigt. Cela exige une conduite droite et sans failles, une dévotion sans bornes pour la Famille. Peu nombreux sont les individus à pouvoir encore parler en ayant violé les lois qui régissent la Famille.

L’Admission dans une Famille se déroule lors d’une cérémonie où le nouvel arrivant prête serment devant le Chef de Famille et lui jure fidélité.
Voici les lois les plus importantes régissant le code d’honneur des Rosebury :

Les familles Rosebury et O’Dwyer se côtoient depuis bien des années. S’étant rencontrés pour la première en Amérique, c’est dans ce pays qu’ont commencés leurs véritable relation. Cherchant à mettre main basse sur le même secteur, tout n’a pas toujours été tout rose. Tout était même plutôt rouge. Comme le sang qui se versait dans les rues.

Les membres de la famille Rosebury n’aiment pas le clan O’Dwyer. C’est le moins qu’on puise dire. Des ennemis, des rivaux. Des gens qui empiètent sur un territoire qu’ils considèrent comme conquis, et leur appartenant. Même au japon, où cette rivalité est plus récente qu’aux Etats-Unis, cette mentalité à persister. Il n’est pas rare que les bagarres de rues éclatent au détour d’une ruelle sombre ou dans un bar, après quelques verres, car les hommes de William rencontraient leurs ennemis jurés par le plus grand des hasards.

Malgré tout, William essaye de rendre de moins en moins nombreux ce genre d’altercations et réprime fortement tout abus de violence non justifié. Il essaye de mettre une laisse à cette haine sans vergogne qui semble étroitement lier les deux clans. Pourtant, il lui arrive parfois d’être lui-même l’investigateur d’une rafle ou d’un assaut pour aller semer le trouble chez ses voisins.

En profondeurs, la relation qui lie les deux familles et bien plus profonde qu’une haine bestiale. L’adversité est, certes, un gros atout à la croissance, mais on ne construit pas un empire seul. Une vérité que rares sont les personnes à connaître. Voir inexistante, à part William lui-même. Même son bras droit n’est pas au courant des secrets qui se trament dans la tête de son supérieur.