Nom : Rosebury
Prénom : William
Age: 57 ans
Nationalité : Américaine
Rang demandé : Famille Rosebury
Métier : Chef de famille
Description physique : William est, pour son âge, un homme bien entretenu. De taille moyenne pour un Américain, il mesure pas loin d’1 m 78 (son fils le dépassant d’une bonne tête, à son grand damne), pour un poids d’environ 85 kg, selon les jours. Un corps musclé, il prend soin de rester le plus en forme possible quelque soit la situation. Loin d’être le genre de personne à rester assise derrière un bureau toute la journée, cela n’est pas bien compliqué.
Sa peau assombrie par le soleil est souvent cisaillé par de multiples cicatrices recouvrant son dos, son torse et ses bras. Blanchies par les années, certaines passeraient inaperçues alors que d’autres, plus profonde, entaillent joliment sa peau. Les plus graves auront cependant étés retirées par quelques opérations de routine.
Ses cheveux noirs, coupé mi-long, descendants en quelques mèches sur ses épaules, encadrant un visage aux airs aussi bien froids que chaleureux, selon la personne qui se présente devant lui. Quelques rides ornent d’ores et déjà son front ainsi que le coin de ses lèvres, à la naissance de ses joues. Des pommettes saillantes, rehaussant l’éclat de ses yeux azurés perpétuellement à la recherche de nouveauté.
Niveau vestimentaire, il est rare de le voir habillé autrement qu’avec un éternel costume, dont les couleurs varient avec les saisons. Si le temps reste au beau fixe, peut-être abandonnera-t-il la veste au détriment d’un chapeau pour se protéger des rayons du soleil. Une petite paire de lunette l’accompagne toujours dans une poche pour ses moments de lecture. Pas qu’il ait des problèmes de vue, mails il préfère jouer la prudence et éviter de se fatiguer inutilement les yeux.
Encore jeune, aussi bien dans sa tête que dans son corps, rares sont les personnes à lui donner plus de la cinquantaine, malgré ses cinquante-sept années fêtées en avril dernier. Sa vision du monde est pas moins celle d’un homme qui en aura connu le pire aussi bien que le meilleur et qui recherche avant tout à trouver un intérêt quelconque dans la moindre de ses actions pour ne pas se laisser gagner par l’ennui et le laisser aller.
Description de caractère : William est quelqu’un de très diversifié dans son caractère. Selon les situations et les personnes, il peut se montrer froid et distant, tout comme il peut adopter des postures plus bienveillante. Après toutes ses années d’expérience, il sait très bien comment fonctionne le monde et ses engrenages.
Au sein de la branche Japonaise de sa Famille où il incarne le Chef, il se doit de se montrer intransigeant envers les personnes qui le servent et lui font confiance. C’est avant tout un homme d’affaire sans scrupule. Après tout, il ne faut pas oublier qu’il aura été formé pour diriger durant toute son enfance et son adolescence. Il n’hésite donc pas à punir lorsque cela s’avère nécessaire ou même à tuer proprement si les circonstances le nécessitent. Sans état d’âme pour son travail, il est un chef presque parfait.
Malgré tout, il aura apprit auprès de sa femme et de son fils, que le monde pouvait également tourner autour de la bonté d’âme et de cœur. A cause, ou grâce à cela, il se sera sans doute adouci dans son travail et aura perdu quelque peu de son mordant. Ce qui lui aura permit, d’un coté, de rallier le respect et la fidélité de certains membre de la famille, sensibles aux quelques attentions qu’il porte parfois et au pardon qu’il accorde exceptionnellement lorsqu’il ne le devrait pas.
Avec ses amis – même s’il en a très peu – il sait se montrer très serviable et agréable. Toujours le sourire aux lèvres, il amie bien rire autour d’un bon verre de champagne et d’un bon cigare ou se prélasser au bord d’une piscine à prendre le soleil. Il sait profiter des choses simples – du moins simple de son point de vue – en mettant de coté ses obligations et son travail. Pour ses réels amis, il est près à mettre sa vie en péril.
Malgré tout, beaucoup de personne proche de lui sont souvent prises dans son double jeu. Depuis la mort tragique de sa femme et de sa fille, il s’est promis de ne jamais se présenter à des gens en dehors de la Famille sous l’identité de William. C’est ainsi qu’est apparu Aaron, son frère jumeau, qui prend sa place dès qu’il met les pieds en dehors de son travail. Loin d’être schizophrène, il sait très bien faire la distinction entre Aaron est William, bien conscient de ce qu’est censé représenté l’un et l’autre. Apprêtez-vous donc à rencontrer plus souvent Aaron que William.
Particularités: William ayant connu des moments difficiles avec la mort de sa famille, il s’est promis de ne plus jamais impliqué quelqu’un dans ses affaires. Il n’est donc pas rare que, lorsqu’il se promène en civil dans les rues, il se présente comme étant Aaron, un simple citoyen profitant de la vie. Et au passage, frère jumeau de William.
Attention, il est très loin de développer une schizophrénie, il sait parfaitement distinguer le vrai du faux. Il considère juste que William ne devrait rien avoir à faire avec le reste des hommes tandis qu’Aaron peut se le permettre puisqu’il n’est, à priori, pas un danger. Aaron existe sur les états civils et les documents officiel en tant que frère jumeau et mène, officiellement, une vie paisible de chef d'entreprise.
William était de ces enfant qui, à peine né, avait déjà un destin tout tracé devant eux. Né en Amérique, il grandit en France avant de faire carrière dans son pays natal. Un parcourt à la fois chaotique et horriblement bien tracé, du début à la fin. Relatons ici la trame qu’aura était sa vie et auront fait de lui l’homme qu’il est devenu.
William est né dans la famille Rosebury. Un nom bien connu pour les habitants de l’Amérique du Nord. Premier garçon arrivé dans une famille appartenant au clan, il n’avait pas d’autre choix que de reprendre le flambeau familial. Adieux la vie normale. Adieu les amis et les balançoires. Enfant déjà, ses précepteurs et professeurs lui inculquèrent toutes les bases qu’il devait avoir. Jour après jour, il apprenait. Les mathématiques, le français, l’anglais, le droit, l’économie, le commerce. Et puis, quand son corps fut jugé assez résistant commença l’entrainement physique.
A cinq ans, on décida de l’éloigner un peu du cocon familial. Ce fut son premier voyage. Lui et ses parents partirent s’établir en France, dans la capitale. Un lieu encore loin des tentacules de la famille mais qui commençait à s’y répandre. C’est dans ce pays qu’il passa toute sa jeunesse. En soi, ce n’était pas une enfance très joyeuse. La plupart de son temps était occupé par ses leçons, il n’avait pas le droit de sortir pour s’amuser. Il voyait peu ses parents, plongés dans l’administration de la famille. Les rares enfants qu’ils voyaient étaient ceux du clan, pour la plupart tout aussi occupé de lui par leurs apprentissages.
Grandissant seul, rien n’était laissé au hasard. Chaque étape de sa vie était maniaquement calculée pour en faire un serviteur adéquat. William avait la chance d’être un enfant intelligent. Il avait vite comprit qu’il n’aurait de toute façon pas le choix et s’était très vite pris au jeu du pouvoir. Même si ce dernier ne l’intéressait pas, le jeu en lui-même le passionnait. Pour lui, c’était comme un jeu de carte ou un jeu de domino. Observer, décider, agir. Au bon moment, au bon endroit. Le monde ne se résumait plus qu’à un grand jeu d’échec. Qu’on gagne ou qu’on perde.
A treize ans, il tua pour la première fois. A quatorze, on lui confia son premier commerce, avec quelques conseillers pour l’épauler. A seize, sa première entreprise. Quand enfin, à dix-huit ans, dans la force de l’âge, il fut jugé digne de servir la famille de façon exemplaire, il fut renvoyé en Amérique, dans la branche principale. Là-bas, il se confronterait à ce qu’était réellement le monde de l’ombre.
Bien placé dans la hiérarchie de la famille de par le rang de ses parents, il ne lui fallut par beaucoup de temps pour faire parler de lui. Simple exécutant, il fut rapidement apprécié pour ses capacités plus que polyvalentes. Il savait procurer de bons conseil, n’hésitait pas à se salir les mains si cela devait être fait. Il n’avait pas peur du risque mais savait être raisonnable. Même le Chef de Famille l’appréciait personnellement. A peine la vingtaine passée, il faisait parti de ses privilégiés.
Un homme parfait. Mais les hommes ne sont pas faits pour rester parfait. C’est à vingt-deux ans que les choses commencèrent à changer. Bien sûr, il avait noué des liens dans l’organisation de la famille. Des amis, des proches. Des connaissances d’amis, de proche ne proche, il fit la connaissance de Katelyn. Un petit bout de femme rencontré au détour d’un bar lors d’une soirée entre ami. Un gentil bout de femme qui sympathisa bien vite. Un gentil bout de femme qui réveilla en lui l’amour qui lui avait toujours manqué.
Il s’enticha de cette fille malgré les avertissements de ses parents. Oh, aimé n’était pas un problème dans la famille, loin de là. Mais William n’était pas conscient du danger que pouvait représenter une inconnue de la Famille, aussi bien pou réelle que pour le clan. Et même s’il l’avait su, il s’en fichait. Deux ans après leur rencontre, alors qu’il atteignait vingt-quatre ans, il l’épousa. Un an plus tard encore, ils eurent leurs premiers enfants. Une petite fille tout aussi adorable que sa mère.
Une vie de famille qui n’empêchait pas William de continuer son métier. Il était prenait juste plus de précaution avec les choses. Prenait garde à ce que sa famille n’apprenne pas ce qu’il faisait. Une double vie dont il se satisfaisait sans le moindre remord. Après tout, mentir avait aussi fait parti de son éducation. Et puis, Katelyn ne se doutait de rien, rien ne l’empêchait de continuer. Même si le clan lui prenait de plus en plus de temps au fur et à mesure des années. Il avait fini par devenir le bras droit du patron. De moins, l’officieux. Celui qui se trouve dans l’ombre. Qui agit sans qu’on le sache. Il avait toujours aimé ce jeu de dissimulation. La gloire n’était pas pour lui, il n’en voulait pas. Mais jouer ça… Oui, il aimait ça.
Peut-être même un peu trop. C’est sans doute ce qui causa sa perte. Sans doute avec le temps, avait-il perdu en perception. Ou alors sil se croyait trop fier de lui. A vingt-sept ans, sans aucun échec derrière lui, il avait de quoi. Mais il avait fallu de pas grand chose. Juste une fois où il n’avait pas fait attention. Où sa famille avait payé pour lui.
Sa femme et sa fille furent tuées par un clan adversaire en signe d’avertissement. Un choc qui se chargea de démolir presque entièrement ce pour quoi il avait té éduqué. Entrainer dans une chute perpétuelle par le remord et la tristesse, il commença à sombrer en dépression. Lui, que la mort n’avait jamais ébranlé se retrouver plongé dans les abymes par sa faute. Privé de la lumière, il ne lui restait que l’obscurité. Se chargeant lui-même de trouver vengeance et réparation, la mort des meurtriers n’apaisa pas le fardeau qui pesait sur son âme.
Quelques mois plus tard, alors que sa présence disparaissait de la Famille et qu’il se laissait aller à la dépravation la plus totale, il apprit par ses réseaux qu’un de ses collègues avait trouvé la mort dans un incendie. Un fait tout à fait banal si on oubliait qu’il avait laissé derrière lui deux enfants en bas âge. Des jumeaux.
Pris d’un élan de compassion pour les enfants, il se rendit sur place. Il connaissait le père des enfants et s’était toujours bien entendu avec. Peut-être comme moyen de se racheter auprès de sa femme et de sa fille décédées, il décida d’emmener avec lui un des jumeaux. Il refusa de prendre les deux enfants, préférant laisser une chance à l’un des deux de vivre loin du monde horrible de la mafia et d’avoir une vie normale.
Retrouvant une motivation pour avancer, ses anciennes habitudes reprirent vite le dessus. Après avoir reçu l’autorisation de chef de famille, il retourna en France, dans ce pays qui l’avait vu grandir, pour élever le petit garçon qu’il avait ramené. Là-bas, il serait chargé d’entretenir le réseau mafieux de la Famille. A trente-deux ans, il se retrouvait veuf, père adoptif d’un enfant d’un de ses anciens ami et chef d’une branche de la mafia au sein de la Famille.
La vie reprit son cours.
Axel – puisque c’est ainsi que se nommait l’enfant – était un petit garçon très vif. Tout comme l’éducation qu’il avait reçu, il éduqua Axel avec autant de persévérance que ses parents l’avait lui-même élevé. Il s’était attendu à ce que le petit s’en plaigne. Il avait été surpris de constater qu’il s’était accommodé de ce mode de vie. Plus les années passaient et plus Axel marchait sur ses traces. Même s’il avait perdu une femme et une fille, il avait gagné un fils qui l’accompagnait partout.
Et puis, comme tous les fils, leurs chemins finirent par se séparer. Son travail lui prenait de plus en plus de temps au fur et à mesure que la branche se développer. Plus que la France, il s’occupait désormais de plusieurs autres pays. L’Égypte, la Chine, le Brésil. Tant d’endroit et de culture différente.
Jusqu’au jour où le il décida de faire évoluer les choses lui-même. La branche stagnait. Elle avait besoin de sang neuf. Il s’envola pour le Japon, là où sa Famille commençait à faire parler d’elle. Quelque chose de solide pour traiter avec ce pays à l’avenir plus que prometteur. Il avait beau être vieux, il ne se sentait pas moins en forme et s’installer dans un nouveau pays ne lui faisait pas peur. Surtout qu’au japon, se trouvait son fils. Cela lui permettrait de renouer de meilleurs liens avec lui. Peut-être ce dernier reprendrait-il sa succession plus tôt que prévu.
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Sujet: [Rosebury] William Rosebury 